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Les moyens non médicamenteux

L'information de l'enfant fait partie intégrante de la prise en charge de la douleur. Si votre enfant comprend ce qui se passe cela peut l’aider à avoir moins mal " Quand on a moins peur, on a moins ma ! "… l’enfant mal informé peut se sentir trahi et désarmé s’il a mal et qu’il n’a pas été prévenu, de plus on risque de perdre sa confiance. Il aura moins la capacité d’utiliser ses propres ressources pour limiter la sensation douloureuse.

Le soutien de l’entourage, la motivation, le sentiment de maîtriser une situation…, permettent de moins ressentir la douleur. Au contraire la maladie, l’inquiétude, le sentiment d’impuissance, l’incertitude, la dépression, l’anxiété…, peuvent exacerber les sensations douloureuses.

Détourner l’attention de l’enfant, grâce à divers moyens de distraction, permet de limiter la sensation douloureuse lors d’un soin. C’est aussi un atout pour examiner un enfant douloureux.

Le réflexe de frotter quand on se fait mal, soit l'endroit douloureux, soit juste à côté, est un puissant moyen pour inhiber les influx de douleur.

Le contact prolongé d'un bébé avec sa mère, l’allaitement, le peau à peau, produisent un état de bien être qui peut bloquer la perception douloureuse lors d’un geste douloureux. L’administration d’une solution sucrée (de saccharose ou de glucose), associée à la succion d’une tétine entraîne également une diminution de la perception douloureuse chez le nouveau-né (moins de 2 mois).

Des séances de relaxation ou d'hypnose thérapeutique sont proposées aux enfants et aux adolescents dans certains services. Ces deux techniques peuvent être utilisées aussi bien pour le traitement des douleurs chroniques, telles les migraines, que de certaines douleurs aiguës.

Le chaud et le froid peuvent soit favoriser la détente musculaire, soit entraîner une diminution des douleurs inflammatoires (par exemple la douleur dentaire).

Dernière modification le 22/05/2017

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