Les situations sont très diverses
Les "bobos" de la vie quotidienne : les enfants jouent et explorent, et cela ne va pas sans quelques rencontres douloureuses. Ils apprennent leurs propres limites et les dangers du monde extérieur. Ils apprennent à connaître les sentiments qui accompagnent souvent la douleur : tristesse, culpabilité, solitude, colère... L'enfant qui est tombé pleure parce qu'il s'est fait mal, mais aussi parce qu'il est déçu et vexé d'avoir échoué dans son élan. Enfin, la douleur peut être l'occasion d'expérimenter le courage, la maîtrise et la joie du réconfort...
Les douleurs liées à la maladie : certaines maladies de l'enfance provoquent des douleurs qui attirent l'attention et peuvent aider le médecin dans son diagnostic. Mais une fois le message "douleur" reçu, il ne sert à rien de le faire durer. Douleur n'est pas toujours synonyme de gravité : il y a de fortes douleurs dont les causes sont simples, et par contre, certaines maladies sérieuses ne font pas mal.
Les douleurs provoquées : il y a des situations où les médecins et les infirmières savent que l'enfant va avoir mal ou qu'ils seront obligés de lui faire mal (par exemple : les points de suture, les piqûres, les opérations...). Ces douleurs sont explicables, elles ne sont pas pour autant "normales". Lorsqu'elles sont prévisibles, il est très souvent possible de donner un traitement pour les éviter ou les soulager.