Ce que vous pouvez faire pendant l’examen, le prélèvement, le soin
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L’aider à comprendre et à s’exprimer
Quand on s’adresse directement à lui, aidez votre enfant à s’exprimer, mais sans parler à sa place ni orienter ses réponses. Laissez-lui le temps, n’intervenez que s’il ne peut répondre lui-même ou pour préciser ses dires. Il est important que votre enfant se sente associé à la démarche. Cela augmentera les chances de succès des traitements. Si votre enfant semble ne pas comprendre ce que les soignants lui demandent ou lui expliquent, reformulez leurs propos avec vos mots à vous.
Rassurer votre enfant et le distraire
Chaque soignant a ses “trucs” pour que les moments parfois impressionnants ou désagréables se passent bien, par exemple mimer le geste sur une poupée ou un nounours. Mais vous aussi !
Après vous être concertés avec les soignants, vous pouvez aider à rassurer ou distraire votre enfant, de multiples façons.
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Quelques idées pour rassurer ou distraire votre enfant :
- Vous installer à proximité ou faire en sorte qu’il vous voie, sauf peut-être dans certains lieux comme en radiographie….
- Le toucher, lui tenir la main, ce qui est très rassurant, particulièrement s’il a un champ opératoire sur le visage. Les tout-petits seront rassurés et se sentiront en sécurité par le fait de rester en contact physique avec vous. L’échographie peut se faire votre bébé allongé sur vous, le test de Guthrie alors que vous lui donnez la tétée, le vaccin alors que vous le tenez dans les bras…
- Lui parler, l’écouter et l’encourager.
- Chanter pour lui ou avec lui, lui faire écouter ses musiques préférées.
- Lui raconter une histoire, lui lire un livre…
- Blaguer, faire des bulles de savon.
- Jouer avec son doudou ou un objet attrayant…
Voir aussi le dossier « Distraire mon enfant lors d'un soin, d'un examen » sur le site de l’association SPARADRAP.
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Ce qu’il est préférable de dire ou ne pas dire
Eviter de mentir à votre enfant " mais non, ça fait pas mal ", en particulier au sujet de la douleur si elle est prévisible ou de lui dire " N’aie pas peur ", car en fait il risque plutôt de retenir ces mots " mal " et " peur "…
Ne le grondez pas ou ne le menacez pas de quitter la pièce s’il pleure ou s’il crie. Il est possible en effet que votre enfant pleure, ou manifeste plus sa détresse ou sa colère du fait que vous soyez présent, mais c’est parce qu’il se sent en confiance pour exprimer ses émotions et c’est important qu’il puisse le faire.
Sur le moment, ce n’est pas efficace de le plaindre " Mon pauvre chéri c’est difficile ce qu’on te fait ", l’important est qu’il sache ce qu’on va lui faire, qu’il sente votre présence (que soit en le touchant ou en lui parlant) et qu’on l’aide à se distraire, à se relaxer, à penser à autre chose. C’est après la fin du geste que vous pourrez le consoler et compatir si c’était difficile.
Le maintien
Si jamais les soignants vous demandent de les aider à tenir votre enfant, soyez vigilant à le faire avec la plus grande douceur, à ne pas l’immobiliser fermement (ce qui, de toute façon, est le plus souvent inefficace, en général, ces tentatives provoquent au contraire l’agitation de l’enfant).