Les conditions pour donner un organe
Aujourd’hui, le prélèvement d’organes est possible à tout âge. S’il est vrai que le cœur est rarement prélevé après 60 ans, les reins, le foie ou les cornées peuvent l’être sur des personnes beaucoup plus âgées. Aucun problème de santé ne constitue non plus un obstacle a priori au don. Les médecins évaluent au cas par cas les organes au moment du décès pour s’assurer de la qualité de la greffe qui sera réalisée.
Pour les mineurs, l’autorisation des parents ou des tuteurs légaux est indispensable au don.
Dans la majorité des cas, les donneurs sont des personnes décédées à l’hôpital après un traumatisme crânien, un accident vasculaire cérébral ou parfois après un arrêt cardiaque. Il est également possible qu’une personne vivante fasse don d’un organe, le rein notamment.
Le donneur d’organes décédé
Dans 90% des cas, l’organe provient d’un donneur décédé. Un donneur peut permettre de greffer plusieurs malades.
Le constat de mort repose sur trois observations cliniques : l’absence totale de conscience et de mouvements, la disparition totale des réflexes du tronc cérébral, l’absence de respiration spontanée. La mort implique donc toujours la destruction totale et irréversible des fonctions de l’encéphale, à savoir l’ensemble formé par le cerveau, le cervelet et le tronc cérébral.
Le prélèvement d’un ou de plusieurs organes est envisagé après le constat de décès. Les organes sont maintenus artificiellement en état de fonctionner par des techniques de réanimation jusqu’à l’opération de prélèvement. Le corps, traité avec respect, est ensuite rendu à la famille.
Pour plus de précisions, consultez l’article « L’origine des organes » sur www.dondorganes.fr.
Le donneur d’organes vivant
En France, le don du vivant se pratique principalement pour le rein (281 greffes en 2010, soit près de 9,7 % des greffes rénales et 94,3 % des greffes à partir de donneurs vivants). Ce don très encadré n’est possible qu’au bénéfice d’une personne très proche : parent, frère, sœur, enfant, grand parent, oncle, tante, cousin germain, conjoint, personne pouvant justifier de deux ans de vie commune avec le receveur.
Pour plus de précisions sur le don d’organe de son vivant, consultez l’article « Peut-on-donner-de-son-vivant ? » de dondorganes.fr.