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L’accident vasculaire cérébral (AVC)

Parfois nommé attaque cérébrale, l’accident vasculaire cérébral (AVC) désigne l’obstruction ou la rupture d’un vaisseau transportant le sang dans le cerveau, dont il résulte une privation d’oxygène. L’AVC est une urgence médicale : il peut être fatal et, dans la moitié des cas, il entraîne des séquelles d’autant plus importantes que le traitement aura été retardé.

L’accident vasculaire cérébral est la première cause de handicap acquis de l’adulte, la deuxième cause de démence (après la maladie d’Alzheimer) et la troisième cause de mortalité en France. Il touche chaque année environ 130 000 nouveaux patients en France. Après un premier AVC, le risque de récidive est important, estimé entre 30 et 43 % à cinq ans.

Le premier facteur de risque est l’âge : l’AVC a un taux d’incidence multiplié par deux tous les dix ans après 55 ans. Les personnes présentant un trouble cardiaque, des troubles de la circulation sanguine, des migraines, une polyglobulie (nombre élevé de globules rouges) ou une apnée du sommeil ont un risque supérieur à la moyenne. D’autres facteurs de risque sont communs avec toutes les maladies cardiovasculaires : hypertension artérielle, hypercholestérolémie, diabète, tabac, alcool, mauvaise alimentation, sédentarité.

En 2009, l’étude RECANALISE menée à l’hôpital Bichat (AP-HP) a montré que 93 % des patients ayant subi un AVC sont guéris si l’on parvient à traiter l’occlusion de l’artère cérébrale moins de 3 h 30 après l’attaque.

 

Pour en savoir plus :

Association France AVC : www.franceavc.com

Dernière modification le 07/04/2015

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