Aumôniers : accompagner et soigner les âmes à l'hôpital
À la fois dépendant de sa tutelle religieuse et soumis à l'autorité de l'hôpital, « l'aumônier est en quelque sorte un agent double », sourit Anne Thöni, pasteur-aumônier et coordinatrice de la première aumônerie interreligieuse à l'hôpital Avicenne de Bobigny pendant dix ans.
L'aumônier ne doit trahir ni celui qui l'envoie, ni celui qui l'embauche. Cela doit être vécu « comme un mariage en alliance avec la laïcité. L'aumônier se trouve au carrefour du public et du privé, sans les mélanger », rappelle-t-elle. C'est une règle primordiale sinon le professionnel sera « écartelé » par cette double appartenance.
Un collègue catholique lui confia un jour son exaspération d'être cantonné « à donner un coup de goupillon sur les cercueils ». Anne Thöni persiste et signe : « nous ne sommes pas des gens de la mort mais de la vie »! Au-delà des obsèques, la mission principale est d'accompagner, d'évaluer les besoins et promulguer des soins spirituels.
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