« Vous avez 13-8 » : que signifient les deux chiffres de la tension artérielle ?
[hopital.fr] Pour beaucoup, la tension artérielle se résume à deux chiffres énoncés par leur médecin. Mais, justement, à quoi ces deux données correspondent-elles ? Eléments de réponse.
Quand le cœur se contracte, il pousse le sang dans les artères et la pression monte jusqu’à un niveau maximum. On parle alors de tension systolique. A l’inverse, quand le cœur se relâche, la tension baisse jusqu’à un niveau minimum appelé tension diastolique.
Quand le médecin ou le pharmacien énonce les deux chiffres de la tension, il donne en premier le chiffre de la pression maximale dans les artères et, en deuxième, celui de la pression minimale.
Deux formats de lecture
Dans le langage courant, les deux chiffres sont mentionnés en centimètres de mercure (cmHg) mais la pression artérielle peut aussi s’exprimer en millimètres de mercure (mmHg). C’est l’unité qu’on lit sur les appareils de mesure (130-80 ou 140-90, etc.)
Les appareils de mesure proposent aussi une troisième valeur, notée sous celles de la tension: celle des battements cardiaques par minute.
Une interprétation à vérifier auprès d’un professionnel de santé
Vous aurez déjà remarqué que vos chiffres de tension sont rarement identiques. Cela provient du fait que la tension artérielle varie en fonction des activités quotidiennes : elle s’élève quand vous pratiquez du sport par exemple et baisse lors d’une période de repos. Un médecin ne pourra parler d’hypertension artérielle (HTA) que si l’élévation de la tension est constatée de manière permanente. Il est important de signaler que les particuliers non formés par leur médecin ne doivent pas interpréter seuls les chiffres de leur tension. Et ce d’autant que les résultats des prises de tension pratiquées chez soi diffèrent légèrement de ceux affichés au cabinet.
Pour en savoir plus, consultez le site de la Fédération française de cardiologie
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