Pathologies
Qu’est-ce que l’addiction ?
L’addiction est un « ensemble de phénomènes comportementaux, cognitifs et physiologiques, survenant à la suite d’une consommation répétée d’une substance psychoactive, associés à un désir puissant de prendre la substance, une difficulté à contrôler la consommation, une poursuite de la consommation malgré les conséquences nocives, un désinvestissement progressif des autres activités et obligations au profit de cette substance, une tolérance accrue et parfois un syndrome de sevrage physique ». Elle est variable selon les substances.
L’addiction aux substances illicites
Toutes les drogues illicites peuvent créer une dépendance, mais celle-ci est de nature variable selon les produits. On distingue ainsi les psychostimulants, qui augmentent la vigilance et diminuent la sensation de fatigue (cocaïne, amphétamines), des opiacés (morphine, héroïne), qui ont un effet d’endormissement. Certaines substances vont créer une forte dépendance psychologique sans qu’il y ait de dépendance physique – c’est le cas de la cocaïne par exemple – tandis que d’autres provoqueront une dépendance psychologique et physique à la fois (héroïne).
Les risques entraînés par la consommation de drogues sont variables selon les substances : crises de panique (Ecstasy), crises d’angoisse (cannabis), surdose et coma (héroïne), hypertension artérielle (cocaïne), etc.
Les addictions aux médicaments psychotropes
La consommation française de psychotropes figure parmi les plus importantes au monde. Les tranquillisants et les somnifères entraînent deux types de dépendance. La dépendance à faible dose est celle des personnes qui ont commencé par un « petit » tranquillisant ou un « petit » somnifère et qui, au bout de plusieurs années, n’arrivent plus à s’en passer. Il n’y a pas d’augmentation spectaculaire des doses, ni d’ivresse. La dépendance à forte dose s’installe lorsque ces médicaments sont utilisés comme calmants ou comme enivrants.
Les addictions à l’alcool
L’alcool est, de loin, la substance psychoactive la plus consommée en France. Il y a plus de 4 millions de consommateurs à problème ou à risque de dépendance.
Un usage nocif peut entraîner cancers, maladies du foie et du pancréas, troubles cardio-vasculaires, maladies du système nerveux et troubles psychiques (anxiété, dépression, troubles du comportement). L’alcool serait directement responsable de 23 000 décès par an, surtout chez les hommes (20 % des 45-55 ans), sans compter les décès par accident de la route sous l’emprise d’alcool (28,6% des décès).
L’addiction au tabac
Il existe en France 13 millions de fumeurs dépendants. Même si la dépendance physique ne touche que 20 à 30 % des fumeurs, la dépendance psychologique ou « comportementale » est très importante. En 2000, le nombre annuel de décès attribués au tabagisme a été estimé en France à 60 600 (cancers, pathologies des voies respiratoires, maladies cardiovasculaires, avortements spontanés). Le tabac est la substance psychoactive qui entraîne le plus de décès.
L’addiction aux jeux
La dépendance aux jeux d’argent et de hasard est la principale addiction « sans drogue ». Elle est responsable de surendettement, de dépressions, voire d’actes de délinquance.
Pour en savoir plus sur les addictions, consultez :
- notre dossier sur les addictions dans la rubrique « la santé en clics ».
- la brochure du Psycom 75, Les troubles addictifs.
En savoir plus sur…
Les addictions en général
La rubrique " S'informer " sur le site drogues dépendance du ministère de la santé, de l’INPES et de la MILDT
Le livret d’information " Drogues et dépendances " publié par l’INPES
Le cannabis
La rubrique " Cannabis " sur le site drogues dépendance du ministère de la santé, de l’INPES et de la MILDT
La brochure " Cannabis : ce qu'il faut savoir " publiée par l’INPES
La brochure " Cannabis : les risques expliqués aux parents " publiée par l’INPES
Le " Guide d’aide à l’arrêt du cannabis " de l’INPES
La cocaïne
La rubrique " Cocaïne " sur le site drogues dépendance du ministère de la santé, de l’INPES et de la MILDT
La brochure " 24 réponses sur la cocaïne " publiée par l’INPES
L’ecstasy
La rubrique " Ecstasy " sur le site drogues dépendance du ministère de la santé, de l’INPES et de la MILDT
L’héroïne
La rubrique " Héroïne " sur le site drogues dépendance du ministère de la santé, de l’INPES et de la MILDT
L’alcool
La rubrique " Alcool " sur le site drogues dépendance du ministère de la santé, de l’INPES et de la MILDT
La brochure "Guide pratique pour faire le point sur votre consommation d'alcool", publiée par l'INPES
Le tabac
La rubrique " Tabac " sur le site drogues dépendance du ministère de la santé, de l’INPES et de la MILDT
" Le tabac en quelques chiffres " sur le site tabac info service
Les médicaments psycho-actifs
La rubrique " Médicaments psycho-actifs " sur le site drogues dépendance du ministère de la santé, de l’INPES et de la MILDT
Les produits dopants
La rubrique " Produits dopants " sur le site drogues dépendance du ministère de la santé, de l’INPES et de la MILDT
Les autres drogues
La rubrique " Autres drogues " sur le site drogues dépendance du ministère de la santé, de l’INPES et de la MILDT
Les acteurs à votre écoute
Drogues info service : 0 800 23 13 13
Tabac info service : 0 825 309 310
Ecoute alcool : 0 811 91 30 30
Ecoute cannabis : 0 811 91 20 20
Le Ministère de la Santé et des Solidarités, l’Institut National de Prévention et d’Education pour la Santé (INPES) et la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et toxicomanies (MILDT) élargissent leur dispositif d’information sur les addictions, avec le site www.drogues-dependance.fr. On y trouve ainsi : des informations précises et scientifiquement validées sur toutes les drogues, les grandes tendances statistiques de consommation, produit par produit, les sanctions prévues par la loi …
http://www.drogues-dependance.fr/
L’Observatoire français des drogues et des toxicomanies est un groupement d’intérêt public. Il produit des informations provenant de sources différentes et scientifiquement validées sur les substances licites aussi bien qu'illicites. Il renseigne et documente de multiples questions dans le domaine des substances psychoactives et des dépendances. Qui consomme et comment ? Quels produits ? Quels dommages sanitaires et sociaux les usages occasionnent-ils ? Quelles sont les opinions et les perceptions sur les drogues ?
L’association TOXIBASE a pour mission de mettre à disposition des professionnels et du grand public l’information et la documentation spécialisée sur les addictions.
Le Ministère de la Santé et l'INPES ont mis en place un site d'aide à l'arrêt du tabac :
http://www.tabac-info-service.fr/
L’Office Français de prévention du Tabagisme (OFT) assure une mission d’intérêt général en collaboration avec les autres acteurs de la lutte contre le tabagisme. Elle vise à promouvoir la prévention et l’aide à l’arrêt du tabac. Ses programmes d'intervention dans les entreprises sont assurés par des professionnels du sevrage tabagique, médecins tabacologues, qui utilisent les outils les plus efficaces de prévention, de sensibilisation et d'aide à l'arrêt du tabac.
L'Alliance contre le tabac est une association constituée en réseau regroupant les associations de lutte contre le tabagisme en France. Ce site portail permet d'assister les personnes subissant la fumée de tabac dans un lieu public ou de travail.
http://www.alliancecontreletabac.fr
L' Association nationale de prévention en alcoologie et addictologie vise à développer dans tous les milieux une stratégie globale de prévention des risques et des conséquences liés à la consommation d'alcool et participer, devant l'usage croissant d'autres substances psychoactives souvent liées à l'alcoolisation, à la prévention des autres toxicomanies. Ce site vous fournira conseils, contacts et adresses.
Les Alcooliques Anonymes est une association qui permet aux personnes souffrant d’une dépendance à l’alcool de trouver de l’aide.
http://www.alcooliques-anonymes.fr/
L’association SOS Drogue International œuvre dans le domaine de l’aide et du soin aux usagers de drogues et de la lutte contre les toxicomanies.Elle est implantée dans quatre régions : Ile-de-France, PACA, Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées.
Dépister et soigner le diabète
On peut être diabétique sans le savoir. Cette maladie ne présente souvent pas de symptômes visibles et évolue de façon insidieuse. On diagnostique trop souvent un cas de diabète après l’apparition des premières complications.
Chez l’Homme, la glycémie doit varier en moyenne entre 0,80 et 1,40 g par litre de sang (entre 1 et 1,4 g/l deux heures après un repas et entre 0,80 et 1,10 g/l à jeun le matin). Quand la glycémie à jeun est supérieure ou égale à 1,26 g/l (à 2 reprises et en laboratoire), on parle alors de diabète.
Il existe deux types de diabète selon qu’il faut ou non de l’insuline pour le traiter. :
- Le diabète de type I, dit insulino-dépendant, atteint surtout des personnes jeunes. Il nécessite un traitement quotidien par de l’insuline.
- Le diabète de type II, dit insulino-requérant, atteint plutôt des personnes de plus de quarante ans en situation de surpoids. Il peut être traité par un régime et/ou des médicaments.
Le diabète de type II concerne neuf diabétiques sur dix environ.
Des questions sur le diabète ? Les acteurs à votre écoute
La Fédération Française des Diabétiques
Fédération reconnue d'utilité publique, la Fédération Française des Diabétiques s’efforce d’apporter une réponse globale et cohérente pour l’amélioration de la vie quotidienne des personnes atteintes par le diabète. Elle propose grâce à son réseau d'associations dans toute la France son soutien aux personnes atteintes du diabète, une possibilité de reconnaissance, des supports d'information multiples, des services et des actions.
Sophia
C’est le service d'accompagnement de l'Assurance Maladie pour les malades chroniques.Sophia est destiné aux patients diabétiques pris en charge dans le cadre d'une Affection de longue durée (ALD). Sophia propose des informations et des conseils adaptés à la situation de chaque personne diabétique pour limiter les risques de complications ou leur aggravation liés à cette maladie.
L’aide aux jeunes diabétiques (AJD)
C’est une association à but non lucratif reconnue d’utilité publique. Elle consacre un site au diabète insulino-dépendant de l’enfant, de l’adolescent et du jeune adulte. Elle informe, éduque et communique. Elle aide les enfants et les familles, défend leurs intérêts auprès des pouvoirs publics, favorise les rencontres grâce aux "clubs des familles"… Elle propose des Séjours d'éducation médicale pendant les vacances d'été dans les Maisons de l’AJD avec prise en charge par la Sécurité Sociale…
L'union des Maisons du Diabète
L’union des Maisons du Diabète est une association qui réunit les Maisons Du Diabète, des lieux de rencontre et d'écoute entre patients et professionnels de santé.
L’association de langue française pour l’étude du diabète et des maladies métaboliques (ALFEDIAM)
Cette association consacre une partie de son site au grand public. Vous y trouverez des conseils de prévention ainsi que des recommandations pour vivre avec le diabète au quotidien.
Il existe de nombreuses causes d’hépatites que l’on peut tenter de distinguer en deux grandes catégories : les hépatites non virales et les hépatites virales.
Parmi les hépatites non virales, on trouve plusieurs causes comme : l’alcool, les médicaments, etc.
Parmi les hépatites virales, on trouve plusieurs causes comme : le VIH, l’herpès, la mononucléose, le virus Ebola, le virus des hépatites A, B, C, D, E, etc.
Pour en savoir plus sur les hépatites…
Les différentes hépatites
Page " Le foie et les hépatites " sur le site de l’association SOS hépatites
Page " Les hépatites " sur le site de l’association AIDES
Rubrique " S’informer " sur le site Hépatites info service
Les modes de contamination
Tableau sur " Les modes de contamination " sur le site de l’association SOS hépatites
Comment se protéger contre les hépatites ?
Rubrique " Se protéger " sur le site Hépatites info service
Page " Se vacciner (contre les hépatites A et B) " sur le site Hépatites info service
Dépistage
Tableau des " 10 bonnes raisons de se faire dépister " sur le site de l’association SOS hépatites
Moteur de recherche des " Centres de dépistage " sur le site hépatites info service
Les traitements
Page " Les traitements " sur le site hépatites info service
Page " Le traitement " sur le site de l’association SOS hépatites
Hépatite C
Dossier " Hépatite C " du site du ministère de la santé
La brochure " Hépatite C : du dépistage au traitement " publiée par l’INPES
Les acteurs à votre écoute
Numéros verts :
Hépatites info service 0 800 845 800
SOS hépatites 0 325 061 212
Hépatite infos services : créé en 2000 par l’association Sida Info Service, Hépatites Info Service s’inscrit comme un dispositif d’information, de prévention, de soutien et d’orientation. Elle s’appuie sur un large réseau de partenaires privés, institutionnels et associatifs, ainsi que sur des médecins spécialistes validant leur expertise, ce qui permet de guider l’appelant ou l’internaute vers les interlocuteurs adaptés à leur situation.
http://www.hepatites-info-service.org/
SOS Hépatites : la Fédération SOS hépatites fondée en 1996 a pour but de réunir et fédérer l’action de toutes les associations adhérentes se retrouvant dans l’objectif commun suivant : la prévention, l’information, la solidarité, la défense de toutes les personnes concernées par les hépatites virales, quels que soient les virus et les modes de contamination.
http://www.soshepatites.org/
Hépatites.net : Ce site est ouvert aux patients, à leur entourage, au grand public et aux professionnels de santé. C’est avant tout un forum dédié aux personnes atteintes et à leurs proches. Il contient de nombreux articles traitant de l’hépatite C et des co-infections.
http://www.hepatites.net/
Pour connaître la liste des associations de votre région :
Moteur de recherche des associations sur le site hépatites info service
http://www.hepatites-info-service.org
En savoir plus sur le Sida…
Le sida (prévention, dépistage etc.)
Page " Vous avez pris un risque, vous avez des doutes " sur le site sida info service
Brochure " Vaincre le sida " édité par l’institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes)
Brochure " Dépistage, dès qu’il y a un doute " sur le site de l’institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes)
Où s’informer sur le Sida ?
- Dans les consultations de dépistage anonyme et gratuit (CDAG)
- Moteur de recherche de " Centre de dépistage " sur le site sida info service
- Auprès d’associations : Moteur de recherche d’ " Associations " sur le site sida info service
N’hésitez pas à vous renseigner auprès de toutes les instances médicales fréquentées au quotidien, c'est-à-dire :
- chez votre médecin généraliste ;
- dans les centres de protection maternelle et infantile (PMI, consultations prénatales)
- dans les centres de planification et d’éducation familiale ;
- dans les dispensaires antivénériens ;
- lors de consultations de gynécologie ou de dermatologie.
Les acteurs à votre écoute
bloc 8
1
Numéros verts : gratuits et anonymes
Sida info service 0 800 840 800
Fil santé jeunes 0 800 235 236
Sida info droit 0 801 636 636 (Coût d’une communication locale)
Objets associés
Sida Info Service (SIS) est une association de lutte contre le VIH et les hépatites. Elle fut créée en 1990 par la volonté conjointe de l’Agence française de lutte contre le Sida (AFLS) et de l’association AIDES. Elle agit dans le domaine du sida, de la santé et de la sexualité.
http://www.sida-info-service.org/
L’Association AIDES est aujourd'hui un réseau national de santé communautaire de lutte contre le Sida basé sur l'engagement de plus de 1 500 volontaires. AIDES Fédération Nationale rassemble 26 comités régionaux AIDES et une centaine de pôles répartis en France métropolitaine et dans certains départements d'outre-mer. AIDES Fédération Nationale est la première association de lutte contre le Sida reconnue d'utilité publique depuis 1990.
http://www.aides.org/
L’Association de Lutte contre le Sida (ALS), première structure de ce type créée en province, en 1985 à Lyon. C'est une association généraliste qui a développé au cours des années de nombreux services qui s'articulent autour de 3 axes, l'accueil, la prévention et le soutien aux personnes touchés par HIV.
http://www.sidaweb.com
L’Association ACT-UP Paris est une association de lutte contre le sida, issue de la communauté homosexuelle. Elle cherche à sensibiliser l’opinion publique aux problèmes posés par la pandémie à travers des actions militantes.
http://www.actupp.org
SidaNet est le fruit d'une collaboration entre l'Inserm, Le Quotidien du médecin, Le Monde médical et la Commission européenne. SidaNet fournit une gamme de renseignements à l'intention des médecins et des personnes vivant avec le VIH. On y trouve un service d'information, des statistiques épidémiologiques, une analyse de l'impact économique du VIH en France ainsi que des bibliographies, en anglais, en provenance de AIDSLINE.
http://www.sidanet.info
Sidaction : Ensemble contre le Sida est une association reconnue d'utilité publique. Elle a pour mission de développer l'aide aux personnes touchées par le VIH, la prévention et la recherche sur le sida. Elle organise des opérations d'appel à la générosité publique. L'association ne bénéficie d'aucune subvention de l'Etat, son activité repose entièrement sur la générosité de ses donateurs et sur le soutien de ses partenaires.
http://www.sidaction.org/
Solidarité Sida est une association qui implique un réseau de 2000 volontaires en France contre le Sida. L'association s'est donnée pour vocation la complémentarité : elle aide des organisations déjà existantes à soutenir les malades et à développer des actions de prévention.
http://www.solidarite-sida.org/
Sol En Si (Solidarité Enfants Sida) est une association nationale reconnue d'utilité publique. Sol En Si répond aux besoins des enfants et de leurs parents touchés par le Sida en développant un réseau de lieux d'accueil parents-enfants unique en Europe.
http://www.solensi.org/
Dessine moi un mouton est une Association d'aide aux enfants et aux familles touchées par le VIH et le Sida. Cette association a un rôle d'écoute et d'aide aux familles (suivi psychologique, démarches administratives et juridiques, insertion professionnelle…).
http://www.dessinemoiunmouton.org/
Il existe un grand nombre d’IST, parmi lesquelles : la syphilis, l'herpès génital, la chlamydiose, la condylomatose, la lymphogranulomatose. Des virus comme ceux des hépatites (A et B), du sida (VIH) se transmettent aussi par voie sexuelle. L'utilisation correcte du préservatif est un moyen simple et efficace d'éviter la contamination et l'infection par des agents infectieux responsables des IST.
Les différentes infection sexuellement transmissible - IST et leur mode de transmission
La rubrique " Sida-IST " dédiée du site du planning familial
La rubrique " Les principales IST " du site onsexprime.fr de l’INPES
La rubrique " Les IST " du site filsantéjeunes.com
Dossier " IST " sur le site Sida info service
Dossier " IST " sur le site d’Act Up Paris
Le sida
Voir le "vos dossiers santé" sur le sida
Les hépatites
Voir le "vos dossiers santé" sur les hépatites
Où consulter pour une IST ?
Moteur de recherche des " Lieux de consultations " sur sida info service.
Les acteurs à votre écoute
Les Numéros verts : Gratuits et anonymes
Sida Info Service 0 800 840 800
Hépatites Info Service 0 800 845 800
" Ecoute sexualité avortement contraception " :
Nord de la France 0800 803 803 Sud de la France 0 800 105 105
Fil santé jeunes 0 800 235 236
Le planning familial
Le mouvement français pour le planning familial réunit les associations départementales de Planification et d’Education Familial qu’on trouve partout en France. Elles informent sur la contraception, orientent vers les médecins et partenaires, peuvent prescrire une contraception, pratiquent des tests de grossesse, donnent la pilule du lendemain, distribuent des préservatifs féminins et masculins.
>> http://www.planning-familial.org/
Onsexprime.fr
Site d’information sur la sexualité, le VIH et les IST édité par l’Inpes (Institut national de prévention et d’éducation pour la santé).
>> http://www.onsexprime.fr/
Fil Santé Jeunes
L'École des Parents et des Éducateurs d'île de France propose un numéro vert d'écoute et de dialogue pour les jeunes : 0800 235 236. Le site Internet de Fil Santé Jeunes regroupe à la fois un important espace documentaire et des services interactifs (une boîte à questions, des forums, des chats événementiels).
>> http://www.filsantejeunes.com/
Association sida info service : Sida Info Service (SIS)
Sida Info Service est une association lutte contre le VIH et les IST. Elle fut créée en 1990 par la volonté conjointe de l’Agence française de lutte contre le Sida (AFLS) et de l’association AIDES. Elle agit dans le domaine du sida, de la santé et de la sexualité.
>> http://www.sida-info-service.org
L’Institut Alfred Fournier
C'est un centre d’information, de dépistage et de prévention des IST à Paris.
>> http://www.institutfournier.org/
Plusieurs facteurs de risques peuvent être à l’origine d'une maladie cardiovasculaire. Certains facteurs ne sont pas modifiables et sont indépendants de nous comme l'âge, le sexe, et l'hérédité. En revanche, les facteurs de risque cardiovasculaire les plus importants dépendent de nous et de notre mode de vie. On y retrouve donc l'excès de cholestérol, l'hypertension artérielle, le tabac, le mode d'alimentation ou encore la sédentarité (inactivité physique).
En savoir plus sur les maladies cardiovasculaires…
Votre cœur
Page " Santé du cœur " sur le site de la fédération française de cardiologie.
Les maladies cardiovasculaires
Page des " Maladies cardiovasculaires " sur le site e-cardiologie du groupe viviali.
Page " Maladies " du site de la fédération française de cardiologie.
Le site du Service de Chirurgie vasculaire & endocrinienne du CHU Henri Mondor à Créteil.
Les traitements
Page " Traitements " sur le site de la fédération française de cardiologie.
Les acteurs à votre écoute
La Fédération française de cardiologie (FFC) lutte contre les accidents cardiaques depuis plus de 40 ans. Association reconnue d’utilité publique, la FFC mène ses actions de prévention, d’information, de financement de la recherche et de soutien des patients sans subvention de l’Etat. Ses moyens financiers proviennent exclusivement de la générosité du public et ses dirigeants sont tous cardiologues bénévoles.
L’Association Parents, Enfants, Cardiaques (P.E.C) aide, écoute, et soutient les personnes confrontées à la maladie. Une de ses priorités est également de diffuser de l’information sur les malformations cardiaques.
http://www.heartandcoeur.com/associations/pec/presentation.php
L’AFDOC, Association française des malades et opérés cardiovasculaires a été fondée en 1976. Elle a pour but d’établir, d’entretenir et de sceller des liens d’amitié entre tous les malades cardio-vasculaires et les opérés du cœur, d’assister ses membres auprès des ministères de tutelle, des organismes sociaux et du corps médical d’aider les malades cardio-vasculaires et les opérés du cœur à une réinsertion sociale et/ou professionnelle.
Heart and Coeur est une association qui fournit des informations, des services et des ressources aux familles, aux adultes, aux enfants atteints de cardiopathies congénitales ainsi qu'aux professionnels.
Qu’est-ce que la drépanocytose ?
La drépanocytose est une anomalie de l'hémoglobine (constituant des globules rouges qui permet de transporter l'oxygène et le gaz carbonique dans le sang).
L'hémoglobine normalement présente dans les globules rouges est appelée hémoglobine "A". Chez les sujets atteints de drépanocytose, l'hémoglobine A est en partie ou en totalité remplacée par une hémoglobine différente, l'hémoglobine S, appelée aussi hémoglobine drépanocytaire.
L'hémoglobine drépanocytaire est capable de déformer le globule rouge qui la contient pour donner à cette cellule un aspect en faucille, appelé drépanocyte. De ce fait, le globule rouge ainsi déformé perd sa capacité à circuler dans les petits vaisseaux sanguins, se bloque, entrave la livraison d'oxygène et est détruit précocement.
Le principal symptôme de la drépanocytose est la douleur. Cette douleur apparaît lorsque les globules rouges atteints et déformés se bloquent dans les vaisseaux et dans les os. Elle est tellement insupportable que les malades sont contraints de se rendre d’urgence à l’hôpital, où ils reçoivent de la morphine (seul antalgique capable d’atténuer les fortes douleurs de la maladie). Parmi les autres symptômes, on note l'anémie et la sensibilité aux infections.
A l’heure actuelle, la drépanocytose ne se guérit pas et les seuls traitements disponibles ne servent qu’à atténuer ou prévenir les douleurs provoquées par cette maladie. Le seul traitement curatif disponible aujourd'hui est la greffe de moelle osseuse.
Quelques acteurs de la drépanocytose à votre écoute :
Le Réseau Ouest Francilien de Soins des Enfants Drépanocytaires (R.O.F.S.E.D)
Le R.O.F.S.E.D a pour but de favoriser l'information sur la maladie et sur les principales stratégies préventives auprès des familles et des acteurs de santé, en initiant des réunions d'information et des groupes de travail afin que chaque enfant drépanocytaire soit suivi en réseau par différents médecins :
- Un médecin traitant, à proximité du domicile de l'enfant, qui va suivre l'enfant au quotidien
- Un médecin travaillant dans un centre hospitalier, également près de chez lui
- Un médecin spécialiste de la drépanocytose dans le centre hospitalier de référence : l’Hôpital Necker-Enfants Malades
S.O.S Globi
Association de prévention et de lutte contre les maladies héréditaires du globule rouge, Drépanocytose et Thalassémie. L’association S.O.S Globi est "sur le terrain" depuis juin 1991, avec pour objectif :
- Aider, soutenir et favoriser la recherche
- Contribuer à la diffusion des informations concernant le dépistage, le suivi et les méthodes de traitement de ces maladies
- Soutenir les malades et leurs familles
- Servir de trait d'union entre les malades atteints de drépanocytose, de thalassémies ou autres maladies du globule rouge.
Association Drepavie
L'association Drepavie est une association strasbourgeoise, dont l'action concerne principalement l'isolement des familles touchées par la maladie en France, et le soutien des familles de drépanocytaires. Ses objectifs sont :
- La diffusion d'une documentation d'information complète et régulière sur la maladie, distribuée en France et en Afrique, dans les hôpitaux, les écoles et les mairies
- Le soutien moral et administratif des patients et de leurs familles
- La lutte contre l'isolement des familles (voir forum de discussion : http://www.forum.drepavie.org)
- Le développement de la prise en charge des drépanocytaires en Afrique
Ailleurs sur le web :
>> Article "Drépanocytose" de décembre 2014 de l'Inserm : http://www.inserm.fr/thematiques/genetique-genomique-et-bioinformatique/dossiers-d-information/drepanocytose
Par le Pr Jacques Elion, Professeur à la faculté de médecine de l'université Paris-Diderot, praticien hospitalier dans le département de génétique de l'Hôpital Robert Debré (Paris) et chercheur dans l'unité Inserm 1134 à l’Institut national de la transfusion sanguine, à Paris et au CHU de Pointe-à-Pitre ;
>> Vidéo " Drépanoctose, les voies de la guérison" de juin 2013 en partenariat avec le CNRS : http://webcast.in2p3.fr/videos-drepanocytose
Par le Pr Robert Girot, centre de la Drépanocytose Hôpital Tenon et Centre de Dépistage et d'Information pour la Drépanocytose (CIDD) à Paris · Pr Mariane de Montalembert, présidente du Réseau Ouest Francilien de Soins des Enfants Drépanocytaires (ROFSED) et pédiatre à l’hôpital Necker-Enfants malades à Paris · Alice Thorinius-Rivière, présidente de l'association "Drépano Doubout" en Guadeloupe · Marc Romana, chercheur Inserm, biologiste moléculaire au CHU de Pointe-à-Pitre en Guadeloupe.
Mise à jour : janvier 2015
Les troubles anxieux
Le trouble anxieux généralisé est un état d’anxiété permanente ou de soucis excessifs, durant au moins six mois. Cette anxiété n’est pas liée à un objet ou à une situation précise : c’est une inquiétude excessive de tous les moments de la vie quotidienne (vie professionnelle, familiale, affective, sociale). La personne éprouve des difficultés à contrôler cette inquiétude et une détresse importante. Cette anxiété généralisée a un fort retentissement sur la vie de la personne. Elle s’accompagne souvent d’un état dépressif.
L’attaque de panique est la survenue brutale d’une peur intense, d’un sentiment de mort, de catastrophe imminente, ou de perte de contrôle de soi. Cette peur intense apparaît dans des circonstances n’impliquant pas un risque vital pour la personne. Une attaque de panique dure environ trente minutes. L’évolution de l’attaque de panique dépend de la cause et du contexte.
Le trouble panique est la répétition d’attaques de panique de survenue spontanée, inattendue. Elle s’accompagne de la peur d’avoir peur.
Les phobies
Les phobies sont très fréquentes dans la vie psychique normale. Elles deviennent pathologiques par leur intensité et leur retentissement sur la vie de la personne. Les phobies s’accompagnent soit de conduites d’évitement de l’objet ou de la situation, soit de conduites qui rassurent (conduites « contraphobiques »). La personne a conscience du caractère absurde de sa peur.
Les phobies spécifiques sont très variées. Elles se définissent par la peur irraisonnée et intense d’animaux (souris, araignée), d’objets (couteaux, ciseaux, plumes, sang), des hauteurs (vide), des transports (avion, train, voiture), des lieux clos (claustrophobie), de l’eau, du noir, etc.
L’agoraphobie est une peur irraisonnée et intense des espaces découverts et de la foule, ou de toute situation dont on ne peut s’échapper facilement (être seul loin de son domicile, être sur un pont, etc.).
Les phobies sociales renvoient à une peur irraisonnée et intense des situations où l’on est exposé au regard d’autrui. Par exemple : peur de rougir, peur de trembler, de parler, de paraître, de manger ou de vomir en public, peur des examens, etc.
La dysmorphophobie est une préoccupation concernant un défaut imaginaire de l’apparence physique. Si un défaut physique est visible, la préoccupation est manifestement démesurée. Les gens qui en souffrent peuvent passer un temps considérable à examiner leur « défaut ».
Le trouble obsessionnel compulsif (TOC)
Le trouble obsessionnel compulsif toucherait environ 2 % de la population adulte. Le TOC s’accompagne souvent de peurs particulières qui envahissent la pensée en permanence et deviennent des craintes obsédantes. Ces craintes ont souvent un contenu agressif, pour soi ou pour autrui ; la personne lutte anxieusement pour les neutraliser. Par exemple, les compulsions sont des actes qui s’imposent à la personne de façon permanente, incontrôlable, obligatoire et répétitive. Ils ont un caractère magique et conjuratoire, absurde : compulsion à compter, suites de mots, rituels de vérification, de lavage, etc. Souvent l’entourage doit y participer pour garantir leur exécution et leur efficacité.
Pour en savoir plus, consultez la page "Troubles anxieux" du site du Psycom
Qu’est-ce-que la dépression ?
« La dépression se manifeste par une tristesse de l’humeur, une perte d’intérêt pour toute activité et une baisse de l’énergie. Les autres symptômes sont une diminution de l’estime de soi et de la confiance en soi, une culpabilité injustifiée, des idées de mort et de suicide, des difficultés à se concentrer, des troubles du sommeil et une perte d’appétit. La dépression peut aussi s’accompagner de symptômes somatiques. »
(Organisation mondiale de la Santé, 2001).
Selon les dernières enquêtes réalisées en France, environ 8 % des 18-75 ans souffrent d’épisodes dépressifs. Les femmes sont deux fois plus touchées que les hommes. Le risque suicidaire est fortement associé aux troubles dépressifs : il est dix fois plus élevé chez les patients déprimés que dans la population générale (Ministère de la Santé).
Les symptômes de la dépression
La dépression se définit par un certain nombre de symptômes parmi les suivants. Ils doivent être présents toute la journée et presque tous les jours, durant au moins deux semaines et ne pas être influencés par les circonstances :
- Humeur dépressive, tristesse (symptôme majeur)
- Perte d’intérêt (symptôme majeur)
- Fatigue ou perte d’énergie (symptôme majeur)
- Trouble de l’appétit (avec perte ou prise de poids)
- Troubles du sommeil (perte ou augmentation)
- Ralentissement ou agitation psychomotrice
- Sentiment d’infériorité, perte de l’estime de soi
- Sentiment de culpabilité inappropriée
- Difficultés de concentration
- Idées noires, pensées de mort, comportement suicidaire
Sévérité des épisodes dépressifs
Selon leur durée, leur intensité et la nature des symptômes, le CIM-10 classe les épisodes dépressifs.
L’épisode dépressif léger
Il comprend au moins un ou deux des symptômes décrits plus haut. A cela s’ajoutent deux des trois symptômes suivants, présents pratiquement toute la journée et presque tous les jours, non influencés par les circonstances et durant au moins deux semaines :
- humeur dépressive à un degré nettement anormal pour la personne ;
- perte de l’intérêt et du plaisir pour des activités habituellement agréables ;
- réduction de l’énergie ou augmentation de la fatigabilité.
Aucun des symptômes n’est sévère. Ce type d’épisode peut s’accompagner de détresse et de difficultés pour mener à bien les activités sociales et professionnelles.
L’épisode dépressif moyen
Il comprend au moins six symptômes dépressifs listés plus haut, dans « les symptômes de la dépression ». En général, plusieurs de ces symptômes ont une intensité sévère et la personne a des difficultés importantes pour mener à bien ses activités professionnelles, sociales ou familiales.
L’épisode dépressif sévère
Il comprend au moins huit symptômes dépressifs. La personne est le plus souvent incapable de poursuivre l’ensemble de ses activités habituelles. Il peut être associé ou non à des symptômes psychotiques, comme des idées délirantes d’indignité, de maladie physique ou de désastre imminent, des hallucinations auditives de dérision ou de condamnation, au maximum une stupeur dépressive. Les caractéristiques psychotiques augmentent le risque suicidaire et le risque de récidives dépressives.
Les dépressions dites secondaires
Certaines dépressions sont dites secondaires car résultant d’une autre affection. Par exemple, le risque de dépression est augmenté par certains facteurs de risque cardiovasculaires comme l’hypertension artérielle, l’hypercholestérolémie ou le diabète. Il existe aussi des dépressions révélatrices d’une affection d’une autre nature, comme une maladie de Parkinson ou une affection endocrinienne.
Pour en savoir plus, consultez la page Les troubles dépressifs du site du Psycom
Plus on consomme un produit à des doses toxiques, plus on en subit les conséquences. À l’inverse, moins on consomme un produit, ou si on le consomme à des doses non toxiques, moins on en subit les conséquences. La consommation de substances psychoactives est responsable en France de plus de 100 000 décès évitables par accidents et par maladies, dont près de 40 000 par cancers. Les conduites addictives interviennent ainsi dans environ 30 % de la mortalité prématurée (soit avant 65 ans) (source : Ministère de la Santé).
Qu’est-ce que l’addiction : définition ?
L’addiction est un « ensemble de phénomènes comportementaux, cognitifs et physiologiques, survenant à la suite d’une consommation répétée d’une substance psychoactive, associés à un désir puissant de prendre la substance, une difficulté à contrôler la consommation, une poursuite de la consommation malgré les conséquences nocives, un désinvestissement progressif des autres activités et obligations au profit de cette substance, une tolérance accrue et parfois un syndrome de sevrage physique ». Elle est variable selon les substances.
L’addiction aux substances illicites
Toutes les drogues illicites peuvent créer une dépendance, mais celle-ci est de nature variable selon les produits. On distingue ainsi les psychostimulants, qui augmentent la vigilance et diminuent la sensation de fatigue (cocaïne, amphétamines), des opiacés (morphine, héroïne), qui ont un effet d’endormissement. Certaines substances vont créer une forte dépendance psychologique sans qu’il y ait de dépendance physique – c’est le cas de la cocaïne par exemple – tandis que d’autres provoqueront une dépendance psychologique et physique à la fois (héroïne).Les risques entraînés par la consommation de drogues sont variables selon les substances :
- crises de panique (Ecstasy),
- crises d’angoisse (cannabis),
- surdose et coma (héroïne),
- hypertension artérielle (cocaïne),
- etc.
Les addictions aux médicaments psychotropes
La consommation française de psychotropes figure parmi les plus importantes au monde. Les tranquillisants et les somnifères entraînent deux types de dépendance.
- La dépendance à faible dose est celle des personnes qui ont commencé par un « petit » tranquillisant ou un « petit » somnifère et qui, au bout de plusieurs années, n’arrivent plus à s’en passer. Il n’y a pas d’augmentation spectaculaire des doses, ni d’ivresse.
- La dépendance à forte dose s’installe lorsque ces médicaments sont utilisés comme calmants ou comme enivrants.
Les addictions à l’alcool
L’alcool est, de loin, la substance psychoactive la plus consommée en France. Il y a plus de 4 millions de consommateurs à problème ou à risque de dépendance.Un usage nocif peut entraîner cancers, maladies du foie et du pancréas, troubles cardio-vasculaires, maladies du système nerveux et troubles psychiques (anxiété, dépression, troubles du comportement). L’alcool serait directement responsable de 23 000 décès par an, surtout chez les hommes (20 % des 45-55 ans), sans compter les décès par accident de la route sous effet de l’alcool (28,6% des décès).
L’addiction au tabac
Il existe en France 13 millions de fumeurs dépendants. Même si la dépendance physique ne touche que 20 à 30 % des fumeurs, la dépendance psychologique ou « comportementale » est très importante. En 2000, le nombre annuel de décès attribués au tabagisme a été estimé en France à 60 600 (cancers, pathologies des voies respiratoires, maladies cardiovasculaires, avortements spontanés). Le tabac est la substance psychoactive qui entraîne le plus de décès.
L’addiction aux jeux
L’addiction aux jeux d’argent et de hasard est la principale addiction « sans drogue ». Elle est responsable de surendettement, de dépression, voire d’actes de délinquance.
Pour en savoir plus, consultez la page "Addictions" du site du Psycom
Si le taux d’incidence de l’anorexie mentale de l’adolescent et du jeune adulte reste stable, on constate une augmentation des conduites anorexiques chez l’enfant, parallèlement à des pratiques alimentaires chaotiques et une montée de l’obésité. Les troubles des comportements alimentaires sont fortement liés à l’adolescence.
L’anorexie mentale
L’anorexie mentale est une perturbation de la relation à l’alimentation, qui survient habituellement chez une adolescente ou une jeune femme, mais peut aussi survenir chez un adolescent ou un jeune homme (environ 1 garçon pour 10 filles), ou chez un enfant proche de la puberté. Elle est peu fréquente : 1 à 2 femmes pour mille en souffrent en France.
Les symptômes sont les suivants :
- Perte de poids intentionnelle, induite et maintenue par le patient, associée à la peur de grossir et d’avoir un corps flasque.
- Maintien d’un poids faible, en dessous des normes pour l’âge et la taille.
- Dénutrition de gravité variable, s’accompagnant de modifications endocriniennes et métaboliques secondaires et de perturbations des fonctions physiologiques, notamment arrêt des règles (aménorrhée).
- Restriction des choix alimentaires.
- Pratique excessive d’exercices physiques.
- Vomissements provoqués et utilisation de laxatifs, coupe-faims et diurétiques.
L’anorexie peut apparaître seule ou accompagnée d’épisodes de boulimie, associés à une sensation de perte de contrôle, de profond sentiment de culpabilité, de dépression et d’angoisse, suivis d’une purge des calories absorbées (vomissements, abus de laxatifs et de diurétiques).
La boulimie
Elle est fréquente dans les pays les plus développés. 1,5 % de la population féminine en souffrirait. Selon l’Organisation mondiale de la Santé, la boulimie est un syndrome caractérisé par :
- des accès répétés d’absorption de grandes quantités de nourriture en peu de temps (hyperphagie) ;
- une préoccupation excessive du contrôle du poids corporel, conduisant à une alternance d’hyperphagie et de vomissements ou d’utilisation de laxatifs.
Ce trouble comporte de nombreuses caractéristiques de l’anorexie mentale, par exemple une préoccupation excessive pour les formes corporelles et le poids. Les vomissements répétés peuvent provoquer des troubles physiques : inflammation des gencives, endommagement des dents, etc., voire rupture de l’estomac ou perforation de l’œsophage dans les cas les plus graves. Les personnes boulimiques ont souvent connu un épisode d’anorexie mentale, survenu quelques mois ou plusieurs années plus tôt.
Pour en savoir plus, consultez la page Alimentation du site du Psycom
Ces troubles, qui toucheraient 1 à 2 % de la population selon la Haute autorité de Santé, ont des conséquences importantes sur la vie affective, relationnelle et professionnelle des malades. Les troubles bipolaires sont d'ailleurs reconnus comme une affection de longue durée.
Épisodes dépressifs et maniaques (ou hypomaniaques)
On distingue en général trois types de troubles bipolaires : le trouble bipolaire de type 1, de type 2 et le trouble bipolaire non spécifié. Ces trois types de troubles se différencient par la fréquence et l’intensité des épisodes maniaques dont souffre la personne bipolaire, mais dans tous les troubles bipolaires, il y a une alternance d’épisodes dépressifs sévères et d’épisodes maniaques.
Un épisode maniaque ou hypomaniaque se définit par au moins trois des symptômes suivants, pendant au moins quatre jours consécutifs :
- augmentation de l’activité ou agitation physique ;
- augmentation du désir de parler ;
- difficultés de concentration distractibilité ;
- réduction du besoin de sommeil ;
- augmentation de l’énergie sexuelle ;
- achats inconsidérés ou autres types de conduites irresponsables ;
- augmentation de la sociabilité ou familiarité excessive.
Dans certains cas, symptômes dépressifs et symptômes maniaques n’alternent pas mais apparaissent en même temps.
Ce trouble est la pathologie psychiatrique associée au plus fort risque de décès par suicide : on estime que 20% des personnes ayant un trouble bipolaire meurent par suicide. S’ajoute la mortalité liée aux maladies somatiques (alcoolisme, addictions, mauvais hygiène de vie…). Une personne bipolaire non traitée aurait ainsi une espérance de vie inférieure de 20 ans à celle de la population générale.
Origine du trouble bipolaire
Il existe une vulnérabilité génétique dans le trouble : une personne dont le père ou la mère est atteint a 10 fois plus de risque d’avoir un trouble bipolaire. Les événements de vie (divorce, séparation, difficultés financières ou professionnelles) et les stress répétés (manque de sommeil, surmenage) sont aussi des facteurs précipitants.
Origine du trouble bipolaire
Pluridisciplinaire et adaptée au contexte, la prise en charge vise à diminuer les symptômes du trouble bipolaire, les troubles comportementaux et le risque suicidaire, à prévenir les rechutes mais aussi à protéger la personne, son entourage et ses biens. Le plus souvent, la prise en charge se fait en ambulatoire. Dans ce cas, les groupes d’entraide mutuelle (GEM) et les associations d’usagers et de proches peuvent être d’une grande aide.
Le traitement de première intention est un régulateur d’humeur (thymo-régulateur) comme le lithium par exemple. Il peut être complété par un antidépresseur.
La psychothérapie de soutien est indispensable dans tous les cas.
Pour en savoir plus, consultez la page Troubles bipolaires du site du Psycom
Les symptômes de la schizophrénie sont variables. Parmi les principales manifestations de la schizophrénie, dans sa forme typique, on note :
- syndrome dissociatif : pensée désorganisée (impossibilité de tenir un discours suivi et cohérent, troubles de l’attention, de la concentration et de la compréhension) et comportement désorganisé ;
- syndrome délirant : idées délirantes (persécution, mégalomanie, croyance en un sens caché de certains phénomènes, etc.) et hallucinations (auditives dans la grande majorité des cas) ;
- syndrome autistique : émoussement progressif de l’émotivité, de la communication verbale et de la volonté, tendant vers un comportement de plus en plus isolé, inerte et insensible au monde environnant.
La schizophrénie se déclare en général entre 15 et 25 ans. Dans 35 % à 40 % des cas, elle se manifeste par des débuts aigus, avec bouffées délirantes. Le risque de suicide est élevé : selon l’Inserm, 20 % de la mortalité par suicide seraient associés à la schizophrénie.
Pour en savoir plus, consultez la page Schizophrénies du site du Psycom
En voici les principales rubriques :
- Évaluer la perte d’autonomie des personnes âgées : la grille Aggir et les Gir expliqués, à quoi sert l’évaluation de la perte d’autonomie, comment s’informer auprès des centres communaux d’action sociale et des centres locaux d’information et de coordination (Clic);
- Rester à domicile : les aménagements du domicile pour bien vivre chez soi, les solutions pour être aidé dans sa vie quotidienne, les soins à domicile, l’aide à un proche âgé ;
- Bien choisir sa maison de retraite : les différents types d’établissement expliqués (Ehpad, foyer-logement…) et des conseils pour bien choisir ;
- Les démarches et les aides financières pour personnes âgées : tout sur l’allocation personnalisée d’autonomie (Apa) et les autres aides financières disponibles pour les personnes âgées ;
- La vie en établissement : la vie quotidienne en maison de retraite, les différents interlocuteurs des résidents, la représentation des usagers dans l’établissement.
Vous trouverez également des articles sur les pathologies liées à l’âge dans la rubrique « la santé des seniors » : l’ostéoporose, la presbytie, la presbyacousie, mais aussi la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson, les maladies cardiovasculaires…
Venez découvrir les métiers du grand âge : médecin gériatre, kinésithérapeute auprès des personnes âgées, infirmière en maison de retraite…
Enfin, trouvez une maison de retraite sur notre annuaire des établissements.
Définition de la maladie rénale
La maladie rénale correspond à l'altération du fonctionnement des unités microscopiques des reins qui sont responsables de la filtration du sang et de la sécrétion de certaines hormones.
La maladie rénale est dite aiguë si le dysfonctionnement est transitoire et réversible.
Elle relève de l’insuffisance rénale chronique si la destruction est importante voire irréversible mais, dans ce cas, elle peut être stabilisée, par dialyse en filtrant le sang par un circuit dérivé ou par transplantation. Il faut dire qu’il existe cinq stades de la maladie jusqu’au stade terminal auquel il est impératif d’envisager les techniques de remplacement de la fonction rénale.
Causes de l’insuffisance rénale chronique
L’insuffisance rénale chronique a deux causes principales :
- L’hypertension artérielle dans au moins ¼ des cas ;
- Le diabète dans au moins un autre quart des cas. Majoritairement de type 2 mais aussi, parfois, de type 1.
À cela, il faut ajouter, des infections, des intoxications médicamenteuses et de rares maladies génétiques. Dans 15 % des cas environ, l’origine demeure inconnue.
Par ailleurs, le vieillissement fragilise cet organe, ce qui explique le nombre croissant de personnes âgées prises en charge dans les centres de dialyse.
Les symptômes de l'insuffisance rénale
Souvent les malades rénaux chroniques ne présentent aucun signe de maladie durant les premières années de la maladie car la destruction des néphrons est silencieuse, d’où l’importance de la vigilance chez les sujets à risque (hypertension artérielle, diabète, albumine ou sang dans les urines, etc.).
Les patients atteints de maladie rénale chronique peuvent néanmoins ressentir une fatigue excessive à l’effort, un manque d’appétit, un besoin d’uriner plusieurs fois par nuit, une hypertension artérielle. Des œdèmes ou une protéinurie peuvent également être présents.
A un stade plus avancé de la maladie, les signes révélateurs sont les suivants :
- une grande fatigue;
- des troubles digestifs (nausées, vomissements; etc.);
- un amaigrissement;
- des crampes, des impatiences dans les jambes surtout la nuit;
- des démangeaisons parfois intenses;
- des troubles du sommeil.
Dans tous les cas, le degré de l’insuffisance rénale chronique s’évaluera à partir du dosage sanguin de la créatinine.
Dialyse et autres traitements de l’insuffisance rénale
Si le contrôle del’hypertension artérielle est indispensable, la diététique est, elle aussi, importante. Une alimentation trop riche en protéines augmente le travail des reins et favorise l’aggravation de la maladie.
Concernant les médicaments, il est recommandé d’utiliser des inhibiteurs de l’enzyme de conversion et des antagonistes des récepteurs de l’angiotensine ralentissant la destruction des reins.
Dès que l’insuffisance rénale devient sévère, dès le stade 4, il est important de programmer le traitement substitutif de dialyse pour suppléer, quand cela s’imposera, la fonction défaillante.
La dialyse peut prendre deux formes :
- L’hémodialyse correspond à un rein artificiel. Elle remplace la fonction d'épuration des reins via un circuit extracorporel, le plus souvent par séances de 4 heures au moins trois fois par semaine ;
- La dialyse péritonéale, largement minoritaire, permet de filtrer le sang à domicile au niveau du péritoine. Cette technique altère sur le long terme la capacité de filtration du péritoine.
La transplantation consiste à remplacer un rein déficient par un organe sain. La greffe rénale est la plus fréquente des transplantations en France et bénéficie à des sujets plutôt jeunesmais des milliers de personnes sont en attente d’un greffon. Pour en savoir plus sur les greffes, consultez notre dossier Don d'organes