Des avancées non négligeables dans la lutte contre les infections nosocomiales
5,1 % des patients présentaient une ou plusieurs infections nosocomiales actives le jour de l’enquête. Les trois micro-organismes les plus fréquemment incriminables étaientEscherichia coli,Staphylococcus aureus etPseudomonas aeruginosa. Les patients les plus sévèrement atteints étaient hospitalisés en centres de lutte contre le cancer ou en réanimation. Le jour de l’enquête, 16,6 % des malades étaient traités par au moins un antibiotique. Les cinq antibiotiques les plus prescrits étaient l’amoxicilline/acide clavulanique, le ceftriaxone, l’ofloxacine, l’amoxiciline et la métronidazole.
Par rapport à l’enquête de 2006, on constate une diminution de la prévalence des infections nosocomiales de 21 % dans les services de soins de suite et de réadaptation (SSR), les unités de soins de longue durée (USLD) ou les services de psychiatrie. En revanche, en court séjour, la prévalence des patients infectés est restée stable.
Dans leur communiqué présentant les résultats de l’enquête le ministère des Affaires sociales et de la Santé et l’Institut de veille sanitaire ont indiqué que « le ministère poursuivra sa politique volontariste de réduction des événements indésirables et de lutte contre les infections associées aux soins, en tenant compte des résultats de l’ENP 2012 ».
* Enquête nationale de prévalence (ENP) menée, entre mai et juin 2012, auprès de 1938 établissements de santé sous l’égide du réseau d’alerte, d’investigation et de surveillance des infections nosocomiales (« RAISIN »). RAISIN est le fruit d’un partenariat entre l’Institut de Veille Sanitaire (InVS) et les Centres de coordination de la lutte contre les infections nosocomiales (CCLIN).
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