L’INVS via son président, le Professeur Damien Léger, le rappelle : « La privation aiguë ou chronique de sommeil perturbe la performance physique (altérations  cardiovasculaires, fatigue musculaire, troubles immunitaires, prise de poids, risque diabétique, troubles de l’équilibre thermique). Elle perturbe aussi l’équilibre psychologique (irritabilité, anxiété, dépression accompagnent les privations aigües ou répétées de sommeil). Les études épidémiologiques le démontrent : dormir moins de 6 heures par 24 heures est associé à une altération de la santé et une difficulté de récupération. »

Une utilisation des nouvelles technologies préoccupante

Selon  une enquête menée par l’INSV et la MGEN en janvier dernier, les Français ont en conscience. Malgré tout, 4 sur 10 déclarent dormir seulement 5 à 6 heures par nuit. De plus, l’usage des écrans impacte la durée et la qualité du sommeil : l’activité sur Internet développe une excitation psychique tandis que la luminosité des écrans retarde l’horloge biologique. C’est pourquoi les spécialistes du sommeil insistent sur la nécessité de ne faire entrer dans sa chambre aucune technologie maintenant en éveil.

Des actions de prévention dans les centres du sommeil

Conférences, projection de films, expositions sont proposées ce vendredi par des centres du sommeil comme, par exemple, à :

• L’hôpital Morvan à Brest ;
• Au CHU de Caen ;
• Au groupement hospitalier Lyon Sud ;
• A l’hôpital La Timone à Marseille.

Un Village du Sommeil situé place de la Bastille à Paris accueille le public et lui propose une sieste collective. L’INSV y est présente avec des partenaires (médecins spécialistes, associations de patients, etc.).

Pour en savoir plus sur l’enquête et les événements liés à la Journée, rendez-vous sur le site ou la page Facebook dédié(e)  : www.journeedusommeil.org ; http://www.facebook.com/pages/Journee-du-Sommeil/217739888304801.

Pour découvrir les conseils pour un meilleur sommeil, consultez notre dossier « Sommeil ».