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Actualités 24/01/2014

L’Académie de médecine lance un appel au don de cerveau

[Hopital.fr] - L’Académie de médecine fait actuellement appel aux dons de cerveaux post-mortem pour faire avancer la recherche sur notre processeur central et les affections qui le touchent, notamment la maladie de Parkinson.

D’importants progrès ont été faits dans la compréhension desmaladies neurodégénératives, mais ils ne permettent pas encore de guérir ces affections. C’est pourquoi l’étude du cerveau humain malade reste plus que jamais nécessaire pour trouver de nouvelles voies de recherche ou pour confirmer des résultats obtenus par l’expérimentation.

Une banque nationale de cerveaux

Pour faire face à la pénurie de cerveaux post-mortem pour la recherche, une banque nationale de cerveaux, le GIE Neuro-CEB, a été mise en place en 2006 à l'initiative de plusieurs associations de patients – dont France Alzheimer et France Parkinson –. Cette banque nationale regroupe un réseau de15 centres de prélèvements hospitaliers.

La mobilisation des associations de patients a permis de collecter à ce jour quelque 400 cerveaux, tandis que 1 700 personnes ont consenti à un prélèvement de leur cerveau à leur décès. En revanche, si les dons de patients atteints de la maladie d'Alzheimer ou de Parkinson ne posent pas trop de problèmes, leur nombre reste insuffisant pour ce qui est de la sclérose en plaques ou d'autres pathologies du cerveau, et surtout en ce qui concerne les personnes «témoins» – c’est-à-dire les personnes qui n'étaient pas touchées par ces pathologies avant leur décès, afin de pouvoir les comparer –, d’après Marie-Claire Artaud, coordinatrice de la banque de cerveaux (basée à l’hôpital La Pitié-Salpêtrière à Paris).

Le consentement du donneur indispensable

Prélever le cerveau après la mort est un geste difficile, non seulement pour des raisons techniques mais aussi parce que cela va à l’encontre de tabous envers la dépouille mortelle. Le GIE Neuro-CEB a donc décidé de ne le pratiquer que s’il dispose d’un accord écrit du patient ou de sa personne de confiance témoignant de sa volonté.

Une fois les prélèvements effectués par les neuropathologistes du réseau, les échantillons sont ensuite mis à la disposition de chercheurs dont le projet scientifique a été au préalable agréé par des spécialistes de la pathologie concernée.

 

Source : site du GIE Neuro-CEB

Photo : Institut universitaire en santé mentale Douglas (Montréal)

 

 

Pour en savoir plus, consultez notre dossier sur le don d’organes et greffes

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