”Le concours d’aide-soignant reposant sur une épreuve écrite (mathématiques, biologie et connaissances de l’actualité médicosociale) et une épreuve orale, nous avons opté pour le e-learning, qui est particulièrement adapté à la formation théorique. Cela permet aussi de toucher un public peu mobile, en reconversion ou qui travaille”, explique Richard Barthes, directeur de la formation au CHU.

Le cursus est basé sur des cours en ligne, des exercices d’application, ou des quizz. En biologie, mathématiques et actualité sanitaire et sociale, le cours commence, par exemple, par 15 minutes de contenu théorique et se poursuit par un QCM. Les stagiaires se réunissent deux à trois avec le formateur qui fait, par ailleurs, le point par téléphone une fois par semaine avec chacun d’eux. Avec le soutien technique d’une société spécialisée en e-learning, un formateur de l’Institut de formation des soins infirmiers et un informaticien ont conçu le module sur la base du serveur LEARNEOS. “L’outil développé par la faculté de médecine de Grenoble, souple et réactif, utilise des PowerPoint sonorisés. Les enseignants peuvent concevoir et mettre à jour eux-mêmes leurs cours”, précise Richard Barthes.

D’abord proposé sur la base de neuf semaines, le cursus a été allongé à quinze semaines pour permettre au stagiaire de concilier une activité et une charge de travail quotidienne évaluée en moyenne à une heure et demie. Une première session d’une vingtaine de stagiaires a préparé le concours d’entrée du printemps 2010 avec un taux de réussite de 30 %. Les trois quarts avaient abandonné, faute de financement de la formation. Depuis, Pôle emploi peut prendre en charge les 590 euros.

Le CHU de Toulouse emploie 13 000 salariés, dont environ 150 médecins. Il compte près de 200 métiers différents. Il investit environ 10 millions d’euros par an dans la formation. Il compte 10 écoles de formation avec 1 500 étudiants.

Article publié le 30/09/2010 sur emploipublic.fr