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Actualités 24/06/2013

Transmettre sa position sur le don d’organes à ses proches, une nécessité

Opération de greffe d'organes
[hopital.fr] - A l’occasion de la 13e édition de la journée nationale de réflexion sur le don d’organes et la greffe, samedi 22 juin 2013, l’Agence de la biomédecine rappelle l’importance de transmettre sa position sur le don d’organes à ses proches. Explications.

En France, le don d’organes est placé sous le régime du consentement présumé depuis la loi de bioéthique : chaque Français est donc présumé donneur d’organes. 

Néanmoins, si l’on est opposé au don de ses organes en cas de décès, la loi permet que l’on s’inscrive sur le registre national des refus ou que l’on communique oralement sa position à ses proches afin qu’ils en fassent part aux équipes médicales.

Ainsi, lorsqu’un prélèvement d’organesest envisagé, les équipes hospitalières doivent obligatoirement commencer par consulter le registre. Si le nom du défunt n’y figure pas, elles doivent s’assurer de la non-opposition de ce dernier en interrogeant les proches, même si le défunt détient une carte de donneur d’organes, délivrée par exemple par l’Agence de la biomédecine.

Or, aujourd’hui, si, selon les études, la majorité des Français est favorable à la transmission de ses organes, seuls 50 % d’entre eux indiquent leur position à leurs proches.

Des dons d'organes en hausse mais qui restent insuffisants 

Si, en 2012, pour la première fois, le seuil des 5000 greffes d’organes a été franchi, le nombre reste largement insuffisant au regard des besoins. En effet, 17 627 malades ont eu, cette même année, besoin d’un greffon – contre8 733 personnes en 1997.

Le second plan greffe 2012-2016 a ainsi pour ambition de soutenir et promouvoir l’activité de greffe dans les années à venir.

 

Pour en savoir plus, consultez notre dossier « Don d’organes » et consultez le site d’information de l’Agence de la biomédecine

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