Initialement nommé « projet Tamaris », on l’appelle aujourd’hui « l’opération Rhéna » : pour le clin d’œil au Rhin bien sûr mais surtout pour « Regroupement hospitalier d’excellence né d’une alliance ». Une union qui n’allait pas de soi au départ, entre trois établissements hospitaliers privés :

• la clinique Adassa de confession juive, créée en 1878 ;
• la clinique du Diaconat, protestante, datant de 1842 ;
• la clinique catholique Sainte-Odile créée en 1909.

C’est ce qui explique le temps de gestation long – quatre ans au total – du projet, qui vient d’aboutir ce printemps au début des travaux.

Quelle place pour la religion dans cette clinique ?

La clinique Rhéna sera munie d'un lieu de recueillement multiconfessionnel, « accessible à toutes les confessions mais aussi aux agnostiques si le besoin s'en fait sentir », explique Philippe Dolfi, président du conseil d'administration de la Fondation Adassa. « On pourra s'y recueillir, prier ou méditer », ajoute-t-il.

L'histoire longue de plus d'un siècle des trois cliniques fondatrices y sera également relatée, mais aucun signe religieux n'apparaîtra dans l'établissement.

Un campus médical

Cette future clinique répond essentiellement à trois critères :

• un caractère non lucratif ;
• une efficience économique ;
• un exercice libéral de la médecine.

Rhéna représentera 21 % de l’offre de soins et 36 % de l’offre chirurgicale de la zone de proximité de Strasbourg, avec une forte activité ambulatoire et des urgences qui représenteront 80 % des flux. La volonté de s’adapter au développement de la médecine ambulatoire est au cœur de ce projet : les anciens bâtiments ne le permettaient pas ou très difficilement.

La livraison du bâtiment est programmée fin 2016 pour un accueil des premiers patients début 2017.

Pour en savoir plus, consultez notre dossier sur la religion à l’hôpital.

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